19 décembre 2012

Pâtes au saumon et Lirac Blanc

Simple mais toujours délicieux... Même bébé aime ça.

Domaine Assemat le Lirac blanc. Toujours un magnifique vin (sans parler de l'accueil dans cette vraiment sympathique cave qui contribue à ce qu'on aime le vin...)

16 décembre 2012

Coquelet et Chinon

Simple repas du dimanche soir. C'est bon.

Le Chinon vient du Domaine Delalande. C'est un Chinon comme je les aime. Simple, sans prétention, juste un vin que l'on boit avec plaisir, sans réfléchir...

30 novembre 2012

Côtes de Marmandais et Cassoulet

Vive le froid qui revient. Et vive les vins du sud-ouest (avec des cépages tels le Fer Servadou, le cot ou l'abouriou, qui sentent bon la Garonne...)

25 décembre 2011

Vins de Noel

Une Cuvée David de mon ami Brice Beaumont de Lirac. Un Mouton Cadet. Un Sablet. Derrière, un Brouilly et un Beaujolais pour les escargots. Un Lussac Saint Emilion et un Lirac de la cave de Roquemaure s'il manque quelque chose...

Et dans la cave de service, outre le Champagne, un Jurançon pour l'apéritif. Montbazillac ou Coteau du Layon pour le foie gras. Pour le milieu, un Laudun blanc. Et pour le dessert, un Gewurztraminer de 2000.

C'est Noel...

04 avril 2011

Buvons un coup pour les 30 ans de @Homer62

Pour les grands moments, j'aime bien prendre des vins qui me touchent...

Pour mon mariage, j'avais pris le vin de mon témoin : un Lirac rouge du Domaine Brice Beaumont. La cuvée 2007 est un petit velouté de bonne chose, qui vient fondre sur la langue comme la meilleure soupe de nos grands parents... Nous amenant loin, très loin, avec le coeur qui nous évoque pleins de bonnes choses...

Comme ce vin est pour moi source de pleins de belles chose, tu me permettras de te l'offrir, ne serait que par blog interposé, pour tes 30 ans cher Homer !

Et joyeux anniversaire !

02 avril 2011

Le vin, c'est la santé (merci @Ferocias)

Le solitaire de la lune m'offre ce délicieux petit extrait d'un vieux livre de classe datant du XIXeme siècles (sans doute l'a t'il piqué à Yann ?)... A déguster sans modération, mais surtout avec plaisir...

04 mars 2011

Palmarès 2011 des vins de Paris (pour le Gard de vers chez moi)

Récupéré sur le site du Midi Libre, le palmarès 2011 du concours de vins de Paris. J'ai quelques connaissances, et un grand ami, dans les lauréats. Un palmarès qui me fait personnellement bien plaisir, et que je limite ici aux vins du Gard Rhodanien de vers chez moi, entre Lirac et le Rhône...

Lirac AOC 2009, rouge
  • Médailles d'or : Domaine La Rocalière, Tavel ; les Vignerons de Roquemaure ; SCA domaine de la Mordorée, Tavel.
  • Médailles d'argent : SCA Jean Olivier, Tavel ; SCEA la Génestière Saint-Anthelme, Tavel (domaine Garcin).
  • Médaille de bronze : SCEA domaine Maby, Tavel.
Lirac AOC 2010, rosé
  • Or : Cave des Vins de cru de Lirac, Saint-Laurent-des-Arbres.
  • Argent : EARL domaine Beaumont, Lirac (-->mon ami) Lirac AOC 2010, blanc Or : SCEA la Genestière Saint-Anthelme, Tavel.
  • Bronze : Château Correnson, Saint-Geniès-de-Comolas ; les Vignerons de Roquemaure (Rocca Maura) (<-- Deux caves dont je suis client, et dont j'apprécie le travail)


Tavel AOC 2010, rosé
  • Or : Bastide Jean-Marie, Tavel (domaine Saint Férréol) ; EARL Roudil-Jouffret, Tavel (domaine le Vieux moulin) ; Mas Duclaux, Tavel ; SCA domaine de la Mordorée, Tavel ; SCA Jean Olivier, Tavel ; SCEA Henri de Lanzac, château de Ségriès, Lirac.
  • Argent : Domaine Lafont, Tavel ; SCA Jean Olivier, Tavel ; SCEA la Genestière Saint-Anthelme, Tavel ; Valente Thiérry, Tavel.
  • Bronze : Domaine la Rocalière, Tavel ; EARL Roudil-Jouffret, Tavel (domaine le vieux moulin) ; SCEA Henri de Lanzac, château de Ségriès, Lirac ; SCEA la Genestière Saint-Anthelme, Tavel ; SCEA les Vignobles Mireille Petit-Roudil, Tavel.
Côtes-du-rhône villages AOC 2010, rouge

  • Or : en bio, EARL G. Herberigs, Bourg-Saint-Andéol (château Rochecolombe).
  • Argent : cave coopérative de Vénéjan (domaine La Mayanne) ; EARL domaine Sainte-Anne, Saint-Gervais ; EARL G. Herberigs, Bourg-Saint-Andéol (château Rochecolombe).
  • Bronze : SCA Celleier des Chartreux, Pujaut.
Côtes-du-rhône villages laudun AOC 2010, blanc
  • Or : Domaine Pélaquié, Saint-Victor-la-Coste. (<-- lui, c'est un très grand !)
  • Argent : SARL Rouvre Saint- Léger, Laudun-L'Ardoise.
Côtes-du-rhône villages chusclan AOC 2009, rouge
  • Or : SCA château Signac, Bagnols-sur-Cèze (cuvée Tradition et cuvée Combe d'Enfer).
  • Argent : SCA château Signac, Bagnols-sur-Cèze (cuvée Terra Amata).

Côtes-du-rhône villages chusclan AOC 2010, rouge
  • Or : SCA Laudun et Chusclan Vignerons, Chusclan.
  • Argent : SCA Laudun et Chusclan Vignerons, Chusclan.
  • Bronze : Cave coopérative les Vignerons des 4-Chemins, Laudun ; SCA Laudun et Chusclan Vignerons, Chusclan.

Côtes-du-rhône AOC 2009, rouge
  • Or : Château Correnson, Saint-Géniès-de-Comolas. (<-- j'aime beaucoup...)
  • Argent : Château Correnson, Saint-Géniès-de-Comolas.

Côtes-du-rhône AOC 2010, rouge (là, y a du monde, la liste est longue...)
  • Or : Cave coopérative Le Gairidel, Saint-Julien-de-Peyrolas ; cave des 4-Chemins, Laudun (domaine Saint Paulin) ; cave Victor-Contis, Saint-Victor-la-Coste ; domaine Nicolas Croze, Saint-Martin-d'Ardèche ; EARL G. Herberigs, Bourg-Saint-Andéol (château Rochecolombe) ; EARL Vidal, Sabran (château des Corrèges) ; les Vignerons de Roquemaure ; les Vignerons du Castelas, Rochefort-du-Gard ; SCA Saint-Laurent-de-Carnol : domaine Croix du Buis ; domaine Leroy ; domaine Brouillard ; Domaine de Sorbeyret ; Le Terrier ; SCA Vignerons de Saint-Marcel-de-Careiret ; SCEA Arnaud Frédéric, Tresques.
  • Argent : Bourelly Yvan, Saze ; cave coopérative des vignerons de Saint-Gervais ; cave coopérative le Gairidel, Saint-Julien-de-Peyrolas ; cave coopérative Vignobles Victor- Contis, Saint-Victor-la-Coste ; Dorthe Jean-Luc, Saint-Marcel-d'Ardèche (domaine de Couron) ;EARL domaine des Andrines, Domazan (cuvée Manon) ; EARL domaine Sainte-Anne, Saint-Gervais ; les Vignerons de Roquemaure (bravo) ; les Vignerons du Castellas, Rochefort-du-Gard ; SCA Cellier des chartreux, Pujaut ; SCA des Vignerons Saint-Etienne-des-Sorts ; SCA Laudun et Chusclan Vignerons, Chusclan ; SCA les Vignerons de Saint-Gély, Saint-Gély-de-Cornillon ; SCA les Vignerons de Saint-Pons-la-Calm ; SCA Saint-Laurent-de-Carnols (domaine de la Cabrerie) ; SCAV de Carmes-Donnat, Sabran.
  • Bronze : Domaine Nicola Croze, Saint-Martin-d'Ardèche ; EARL de Taumassou, Carsan ; EARL Roudil-Jouffret (domaine du Vieux Lavoir) ; les Vignerons de Roquemaure (Rocca Maura) ; SCA des Vignerons Saint-Etienne-des-Sorts ; SCA les Vignerons de Saint-Pons-la-Calm ; SCA Saint-Laurent-de-Carnols (domaine Croix du Buis) ; SCA Vignerons de Saint-Marcel-de-Careiret ; SCEA Arnaud Frédéric.


Côtes du Rhône AOC 2010, rosé
  • Or : cave coopérative les Vignerons des 4-Chemins, Laudun.
  • Argent : cave coopérative de Vénéjan.

Côtes du rhône AOC 2010, blanc
  • Or : Domaine Nicola Croze, Saint-Martin-d'Ardèche ; EARL château de Marjolet, Gaujac ; EARL Roudil-Jouffret (domaine Le Vieux Lavoir) ; SCEA Chanteclerc, Domazan (domaine Castan).
  • Argent : cave coopérative de Vénéjan ; Dorthe Jean-Luc, Saint-Marcel-d'Ardèche ; les Vignerons du Castelas, Rochefort-du-Gard ; SCEA château des Coccinelles, Domazan. Côtes du vivarais AOC 2010, rosé
  • Bronze : SCA les vignerons des Gorges de l'Ardèche, Bourg-Saint-Andéol.

09 février 2011

Un blog et Twitter pour sauver le vin...

C'est au comptoir d'un troquet de banlieue parisienne que j'ai entendu parler de cette histoire...

Et de ce blog du vigneron AJT, qui propose au pied de son Mont Ventoux un échange autour d'un verre de vin. Pour sauver son domaine, son activité. Pour sauver le vin. Parce que la viticulture aussi est en crise...
Et derrière un bon verre de vin, il y a un vigneron qui se bouge, et pour qui ce n'est pas toujours facile...

Un nouveau blog dans ma blogroll. Et une chouette initiative, à encourager... Parce qu'Internet, c'est aussi ça. Et c'est chouette...

26 juillet 2009

GLOU - Côte de Provence - Rosé charmeur château Sainte Croix

* Région : Provence
* Appelation : Côte de Provence
* Couleur : Rosé
* Nom : Rosé charmeur
* Propriété : Chateau de Sainte Croix
* Millésime : 2008

* Prix : Restaurant à Castellane (bouteille autour de 13 €)

* Date de glou-glou : Mai 2009
* Occasion : Restaurant à Castellane
* Avec : Vol au vent de poisson, daube de poulpe.

Ca fait longtemps que je n'ai plus écrit dans ma cave... Finalement, il faut un dimanche de Juillet, qui sent bon les vacances et la chaleur, pour avoir envie d'écrire sur le vin. Et sur un vin qui sent bon les vacances, la chaleur.
Il y a des vins vraiment estivaux. Qui sentent les vacances, le sud, la chaleur. Ces vins sont peuvent être rouges. Mais il faut qu'ils soient gorgés de fruit, et que les tanins restent à la maison en attendant les frimas de l'hiver. Ces vins sont souvent blancs. Mais pas ces blancs sans goût qu'on ne peut boire qu'avec une goutte de cassis pour cacher la misère, non. Pas ces blanc non plus avec la force de franchir les montagnes, qui laissent une sorte de barre dans la tête le deuxième verre terminé. Non, ces blancs pleins aériens et léger, où le minéral et les petits arômes de citrons et de poire se battent en duel dans vos papilles. Ces petits blancs qui vous mettent un petit frisson dans le corps, quand la température extérieure frôle les 40°C...

Ces vins d'été, de chaleur, de vacances, c'est quand même pour moi surtout les rosés. Et en particulier les rosés du sud. Celui là est du Sud Est, la Provence. Le village s'appelle Le Thoronet, et on est en clairement en Provence.

Alors le château n'a rien à voir avec le Lac de Sainte Croix. Ayant bu ce vin quelques heures après avoir marché autour de cette grande étendue d'eau artificielle, je pensais que... Et bien nom. D'ailleurs, Thoronet est à 50 km du Lac de Sainte Croix. Donc non, rien à voir. Merci d'avoir posé la question...

Parlons du vin un peu quand même... Rosé charmeur du Château Sainte Croix. On dirait une pub pour un parfum...
Plus que des mots, une photo. Début de soirée, rosé avec l'entrée. Ce n'est pas une croustade de moulasse, mais une bien bonne bouchée à la reine et au poisson. Observons déjà une première chose : la clarté du rosé. Pour l'enfant de Lirac et de Tavel que je suis, les rosés clairs sont déjà pour moi un véritable dépaysement.
Sur la photo qui suit, c'est la fameuse daube de poulpe, avec un vin rouge léger qui accompagne la sauce. C'est un régal. J'adore les plats comme ça. Forcément, les tielles ou encornets farcis de Sète sont pour moi un rêve...
Et le vin en lui même ? Et bien on n'est pas sur les immenses vins grandiloquents complexes et tout et tout. Non, c'est un vin simple. J'appelle ça "vin à pizzas", ce qui tout sauf péjoratif dans ma bouche. C'est même une qualité. C'est le vin rafraichissant qui se boit comme du jus de pomme au petit déjeuner. Sans attaquer le palais, sans mal de tête. Qui passe divinement avec des plats provençaux et estivaux.
Frais est le terme parfait pour définir ce vin pour moi. Cela n'indique pas uniquement que la température du frigo était parfaite, non. Ca définie également, dans ma bouche, ces vins qui apaisent la soif, qui font que la soirée commence divinement, et que la nuit sera agréable dans de frais draps.

J'ai le souvenir d'un vin au léger gout de pêche et de fruits de vergers. Toujours le coté rafraichissant, avec ces petites touches de fruits qui font que nous rentrons dans l'été. J'avais bu ce vin fin Mai. Premiers coups de soleil l'après midi. Et la soirée encore chaude dans le centre du village de Castellane...

Je dis souvent que le vin, c'est bien. Mais que l'ambiance autour de ce vin donne un tout autre aspect à la boisson. Un vin médiocre avec des amis sympas, un bon truc à bouffer, et un match de foot qui se passe bien, et on en garde un souvenir excellent. Un grand vin avec des cons, de la bouffe dégueulasse, et des mauvaises nouvelles pleins la tête, et autant boire un Clapion ou un Vieux Pape...

Ce vin, c'est déjà un bon vin à la base. Et c'est pour moi un superbe souvenir. Celui d'un adorable village au milieu de Verdon, Castellane. Finalement c'est ça le plus important pour moi.

06 septembre 2008

GLOU - Bordeaux - Chateau Lichine


* Région : Bordeaux
* Appelation : Bordeaux
* Couleur : Rouge
* Nom : Lichine Premier
* Mis en Bouteille : Solvex Wolltner
* Millésime : 2004

* Prix : Cadeau de mon papy pour mes 28 ans (2005... déjà...)

* Date de glou-glou : Septembre 2007
* Occasion : Avec Falconette, devant la télé
* Avec : Me souviens plus mais c'était bon

Je pense à deux personnes en écrivant ce billet. La première est mon ami Frankoiz, François comme il pseudonyme simplement aujourd'hui. Qui m'avait interpellé, y a quelques temps, époque où j'étais plus assidu pour parler vin. En effet, je n'ai encore jamais parlé d'un Bordeaux. Et il me demandait si j'avais une dent contre ce vin. Ou si ce n'était qu'un simple oubli.
Je lui répondrai aujourd'hui par la deuxième affirmation, puisque j'aime le Bordeaux. Comme j'aime tous les vins.

la deuxième personne est mon papy, qui m'avait offert un carton de ce vin pour mes 28 ans.
Tous les ans, pour mon anniversaire ou pour Noel, mon papy m'offre du vin. Allons bon, rien d'original, mais il est sur de me faire plaisir. Son premier carton de vin était le Côte du Rhône cuvé 1737 de la cave coopérative de Roquemaure. Comme une intronisation dans le vin, commence par celui dans lequel tu as baigné quand tu es né...

Mon grand-père achète généralement son vin en grande surface. Hier matin, je suis passé dire bonjour avant d'aller faire les "grosses courses" à Carrefour Avignon... Pétard, bien sur qu'il m'a parlé, longuement, de la Foire au vin de Carrefour. Me montrant aussi les prospectus de la foire au vin Lidl. Me demandant conseil, sur ce vin, celui là... Discussion sympa, entre mon grandpère et moi. On ne parlait pas de grandes bouteilles, et les prix restent vraiment ceux de la bouteille de vin qu'on ouvre la semaine, pour accompagner le bon petit plat de mamy a préparé. La cuisine sent un peu plus bon que d'habitude, ne buvons pas d'eau...
Et donc généralement mon grand père m'achète mon cadeau d'anniversaire et de Noel (3 mois de différence, le vin ne vieillit pas trop) pendant la foire de Septembre. A Carrefour Orange. Et le vin qui a plu à mon grand-père sera soit sous le sapin de Noel, soit trois mois avant pour feter une nouvelle année... Sans distinction d'origine, de couleur ou d'age, mon grandpère m'achétera celui qui l'aura charmé. Souvent écoutant le conseil du sommelier du magasin, ou alors en faisant lui même le test.

Et personnellement, outre le fait que ça me touche et que j'écrive avec une petite pointe au niveau de la poitrine gauche, je trouve ça génial.

Je n'ai pas cette prétention de penser que le seul bon vin s'achète dans la cave que personne ne connait, ou chez le caviste inaccessible au plus grand nombre. Pensant que le vin, c'est tout sauf un truc réservé à une pseudo-élite, je n'ai aucun mépris pour le "vin de supermarché". Acheter du vin en grande surface, et pourquoi pas ?
Mon papy aime le vin, mais il n'a plus tellement l'age d'arpenter les caves et cavistes. Donc merci M. Carrefour de lui permettre de pouvoir continuer à boire du bon vin de Bordeaux, de Bourgogne, d'Alsace ou de Saumur. Merci bien.

Parlons un peu de ce vin quand même, ce Bordeaux Lichine Premier rouge, millésime 2004. Déjà, un premier constat, con comme une ligue française de football qui donne les matchs de l'OM à Orange TV : la bouteille est magnifique. Etiquette couleur dorée qui se marie divinement bien à la bouteille de Bordeaux.

Et parlons un peu Bordeaux aussi. je suis un fils de la Côte du Rhône Gardoise, que j'essaie de servir autant que je peux. Si je dois choisir entre tous les vins et les miens, je choisirais fatalement les miens, ceux de la Côte du Rhône Gardoise. Parce que nous avons tous quelque chose en nous de Thierry Roland, qui nous rend un peu chauvin par endroit. Et c'est d'autant plus facile d'être chauvin quand notre vin est bon.
Par contre, dans le match traditionnel Bordeaux versus Bourgogne, je confesse que mon choix ira plus vers le Bordeaux. Pas parce que le Bourgogne abrite une ancienne personne dont le souvenir m'évoque une certaine douleur. Pas parce que je "n'aime pas" le Bourgogne, non. Mais simplement parce que je n'ai jamais eu l'occasion de boire un Bourgogne qui m'a donné des frissons. Simplement parce que je trouve (erreur de ma part sans doute) que le Bourgogne est plus difficilement accessible que le Bordeaux.

Bien sur, ne tombons pas dans les clichés. Je déteste le Bordeaux scandaleusement boisé, qui s'autocaricature. Et j'adore les Bourgognes blancs. Même si ça me fait un peu mal au coeur pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le vin, un Macon blanc me tire des larmes.
Et de toutes manières, je trouve ces matchs ridicules... Un vin contre un autre vin, on est pas dans une arène, on est dans un cave : quel crétin de m'être posé cette question...

Revenons à ce vin : depuis qu'on l'a ouvert et qu'on parle d'autre chose... Ben ce vin, c'est... C'est en fait un peu tout ce que je viens d'écrire plus haut. C'est mon grand-père, son cadeau. C'est un moment que je partage avec Falconette. C'est un vin léger, tout léger, comme les souvenirs qu'évoquent cette bouteille.
Un vin souple, qui se boit avec plaisir. Et derrière, des touches fruitées qui le rendent vraiment léger. Pas un vin lourd qui attaque le palais à la machette. Non, un vin de plaisir, simple...

Et c'est là que je suis un peu léger pour parler de ce vin... Parce que finalement, le vin n'est pas que ce qu'il y a dans la bouteille. C'est aussi tout ce qu'il évoque.
Et honnêtement, ce vin ne m'aurait sans doute pas fait cet effet si je l'avais acheté dans le détour d'un rayon, ou si je l'avais bu à une quelconque table.

Un dernier truc à ajouter : avez vous regardé l'étiquette de vin ? Ma collection, insignifiante mais qui me tient à coeur, est composée d'étiquettes que je colle sur des feuilles blanches. J'apose toujours, à coté au crayon à papier, une annotation. Quand je le bois, avec qui et avec quoi ? Où l'ais je acheté ? Combien ? Parfois une petite remarque personnelle.
Ca fait un certains nombre de feuilles A4, classée selon une logique qui échappe même à moi. Avec ces annotations, que généralement j'essais de gommer numériquement, avant de bloggueur. Mais celle là, je voulais la laisser...

Pour conclure, ce Lichine Premier de 2004 reste néanmoins un bon vin. Léger, fruité. Facile à boire. Et somme toute très agréable. C'est ça un vin aussi : une histoire autour, et pas milles palabres quand on le boit pour dire qu'on passe un bon moment.
Même si c'est chouette, de parler un peu de vin, non ?

30 août 2008

GLOU - Rosé Saint Mont - Amatus (2007)

* Région : Sud Ouest (Gers)
* Appelation : Saint Mont
* Couleur : Rosé
* Nom : Amatus
* Mis en Bouteille : Les producteurs de Plaimont
* Millésime : 2007

* Prix : Restaurant "Le Bayonnais", 12 €

* Date de glou-glou : Aout 2008, pendant mes vacances
* Occasion : Vacances
* Avec : Jambons Serrano, chipirons à la tomate.

Je reprends une phrase écrite pour débuter mon dernier billet sur ce blog, voilà bientôt un an : "
Ca faisait un moment que je ne m'étais prété à cet exercice de rédaction de mes impressions d'un vin que j'ai aimé... Longtemps, un peu trop... Trop occupé sur mon "blog premium". Dommage. Pourtant ma cave, refaite dans ma nouvelle maison Roquemauroise, en plein Côtes du Rhone, va bien... Enfin..." Rien à rajouter, vraiment rien...
Sinon que Farid a raison : ma cave est en train de sombrer. Et vu la quantité de vins sympas que je bois, dommage de ne pas en faire modestement profiter les copains... Recommençons donc en ce weekend de fin de vacances pour moi.

Un petit vin de vacances pour commencer. D'une appelation locale du Sud Ouest que j'ai découverte en vacances à Bayonne. Les côtes de Saint Mont. Appellation VDQS du Gers, ce vignoble trouve sa source le long de la douce rivière de l'Adour qui baigne Bayonne, dans le sud ouest du Gers.

Le vin ? Parlons plutôt du lieu de la dégustation de ce vin, belle découverte estivale. Le vin, ce n'est pas seulement le liquide dans la bouteille, mais aussi ce que l'on mange avec, le lieu d'où on le déguste, avec qui on le déguste. Comme une pièce de théatre : où, quand, comment ?
Où ? A Bayonne, le long de cette petite Nives qui se déverse dans l'Adour, voir la photo qui accompagne ce billet (et dont certains auront découvert que cela n'a strictement rien à voir avec le Gers). Un restaurant (recommandé par le Routard, mais dans la catégorie des un peu cher quand même...) , le Bayonnais qu'il s'appelle. Avec ? Falconette bien sur, avec qui puis je boire et manger des merveilleuses choses avec tant de plaisir ?

Et le vin enfin. A la carte, c'était le vin du mois, en rouge, blanc et rosé. En blanc, remarquez qu'il est très bon aussi. Un petit gout qui rappelle le merveilleux domaine du Tariquet, gersois comme lui. Des vins qui font plaisir, sans autre prétention que celui de vous faire passer un bon moment.
Ce rosé, donc. Du frais, beaucoup (trop ?). Du fruit, bien. Un peu fort, bien du sud ouest. En tous cas suffisamment costaud pour être appréciable avec de mignons petits chipirons à la tomate, suffisamment fruité pour jambon Serrano et salade de seiches.

En bon gardois rhodanien que je suis, je suis un afficionado du rosé. Et l'été, c'est ma boisson, mon eau minérale quotidienne. Apéritif, repas, dessert presque, c'est du rosé. "L'été, buvez du rosé" disent les publicitaires en herbe de nos belles caves viticoles. Avec le Tavel ou le Lirac, je suis le conseil. Donc le rosé, je connais un peu.
C'est pourquoi je suis obligé d'être un peu difficile. Ce rosé de Saint Mont est agréable, rosé de plaisir. Mais soyons clairs : on ne se réveillera pas la nuit pour en boire en cachette. D'abord parce que agréable, donc la bouteille décède à l'issue du repas, il n'en reste rien. Ensuite, parce qu'il manque des petites choses à ce vin pour être brillant.
De la charpente par exemple, comme un Tavel. Le repas peut se faire avec le Saint Mont, mais parce que les plats dévorés n'étaient pas trop puissant. Le couscous aurait fait beaucoup de mal à mon bon Saint Mont. Mais aussi du parfum. J'ai découvert en pays basque les rosés de Navarre : c'est du jus de fruit parfumé. Le saint Mont en manque un peu.

Pour autant, c'est un agréable compromis ce rosé de Saint Mont. Agréable, le mot de conclusion de ce vin. Agréable, car vin de plaisir. Vin de bonne petite soirée. Sans prétention ni prise de tête, un vin que j'ai personnellement pris un immense plaisir à boire.
Agréable, mais aussi amour, les deux mots qui peuvent le résumer. Car quoi de plus beau qu'"Amatus", amour en langue de Virgile, pour nommer un vin qui donne du plaisir ?

11 septembre 2007

MIAM - Coteau de Layon - Michel Robineau (2006)

* Région :Val de Loire
* Appelation : Côteaux du Layon
* Couleur : Blanc
* Nom : Michel Robineau
* Mis en Bouteille : Le producteur
* Millésime : 2006

    * Prix : Caveau via un copain qui passait par là, 5,5 €

    * Date de glou-glou : Septembre 2007
    * Occasion : Apéritif avec un connaisseur avant Italie France
    * Avec : Des olives et des copains


    Ca faisait un moment que je ne m'étais prété à cet exercice de rédaction de mes impressions d'un vin que j'ai aimé... Longtemps, un peu trop... Trop occupé sur mon "blog premium". Dommage. Pourtant ma cave, refaite dans ma nouvelle maison Roquemauroise, en plein Côtes du Rhone, va bien... Enfin...

    Le jour de Paris StGermain - Marseille, mon ancien chef de projet, époque de mon ancienne boite, nous avait invité pour le match. Il redescendait de Bretagne. Il n'est pas redescendu les mains vides...
    Epoque où je sillonais la France, parfois en sa compagnie, souvent tout seul. La France des Centrales Nucléaires. Cette époque m'a ammené dans la Vallée de Loire, Chinon, Saint Laurent des Eaux à coté de Chambord, Dampierre et Belleville entre Giennois et Sancerrois. Et dans chacun de ses endroits, des vins assez fabuleux. Menetou-Salon, cheverny, sancerre, giennois, les touraines, les pouilly, les célèbres mais délicieux bourgueils et vouvray. Et donc une découverte un peu excentré, mais découverte à l'époque "là bas" : le Coteau du Layon.

    Ce vin est une merveille... C'est un moelleux qui n'écoeure pas. Un moelleux avec une touche sèche qui me sied à merveille. C'est pas du moelleux "mielleux". Et j'aime bien.

    Je ne serai pas dire les aromes découverts en buvant ce vin. Non, je suis un piètre oenologue. Je ne suis d'ailleurs pas oenologue, juste quelqu'un qui aime le vin et à qui cela évoque des choses, des souvenirs. Ceux là sont des souvenirs professionnels : la France est un pays merveilleux avec des merveilles et des trésors. Le coteau du Layon est un de ces trésors : on trouve de ces vins modestes, sans prétention et sans un tarif qui fait pleurer les enfants, qui pourraient soutenir la comparaison avec le Roi Sauternes. Prendre un tel plaisir à 5,5 euros, cela serait presque indescent.

    Le vin, c'est aussi un moment passé avec des gens qu'on aime. La dégustation s'est faite en compagnie d'un copain d'enfance fils de vigneron de Lirac et maintenant oenologue dans une maison de ChateauNeuf du Pape. Et on aime le vin, tous les vins.
    Parce que le vin ne s'arrette pas uniquement aux limites de notre région, aussi belle soit elle. Nantes, c'est peut être aujourd'hui en D2, mais pas trés loin on trouve des magnifiques muscadets, et ce layon merveilleux. Pourquoi resterais je sois au nom ronflant du Sauterne pour accompagner mes desserts ou mon foie gras ? Pourquoi resterais uniquement fondementalistement attaché à mon Côtes du Rhône, à mon lirac, que je défendrai toujours, mais à qui je ne fais aucun infédilité en trempant mes lèvres dans d'autres nectars.

    Les layons, les jurancons, sont des vins simples et moins "brillantissimes" de noms qu'un sauterne par exemple. Plus abordables aussi, fatalement. 5,5 euros, ce layon de Michel Robineau est une merveille. Encore un peu jeune (cépage 2006), on le sent en arrière gout, comme une petite pique pour me dire "je suis encore un enfant, laisse moi grandir"... Mais cette texture dans la bouche qui vous donne l'impression d'un baiser tendre et doux, fera que peut être le vieillissement sera difficile... Et que mon carton risque d'être mort trés tôt.
    Pour une bonne raison, celle du plaisir.

    En tous cas, je sais ce qui ira avec mon foie gras cette année au réveillon de Noel ou du Jour de l'An...

    27 juillet 2007

    Vin Turc de Cappadoce

    Très souvent, le Tour de France fait étape à l’étranger. Et parfois avons-nous des étapes improbables, comme un départ à Londres, avec un drapeau français flottant sur la Tamise.
    Cette étape du Tour de France propre de Farid Taha sera donc hors de nos frontières. Une étape improbable, dans un pays où j’ai découvert l’an passé que l’on faisait du vin : la Turquie.

    Quelques photos de la Cappadoce, là où j’ai découvert un vin blanc surprenant. Ma première surprise, outre ces paysages féeriquement lunaires, aura été la disposition des ceps de vignes. Dans du sable, et par blocs très resserrés. Oublions les grande plaine de vignes bordelaises, ou les pans de falaises catalanes. Là, c’est autre chose. C’est différent.
    Différent, mais comme le montre la photo, même ici, on vend du vin.

    Le vin ensuite. J’ai bu trois fois du vin en Turquie. L’étiquette proposée ici n’est pas un bon exemple, car le vin dans ces fioles de verre de 2 litres était de très médiocre qualité. J’ai eu du mal à boire le blanc, piquant, boisé à l’extrême, et acide. Je n’ai pas pu toucher au rouge, le nez me disant « non ». La soirée dans une grotte troglodyte de Cappadoce aura donc été arrosée du très bon raki local.

    Le matin, au Bazar 54, célèbre fabrique de tapis, nous avions dégusté un vin blanc local très frais et agréablement surprenant. Une sorte de viognier mais en plus local. Des arômes de fruits assez délicats, quoique finalement présent bien peu de temps dans le gosier. Rafraîchissant en tous cas, et désaltérant.
    Le dernier vin blanc était le plus surprenant. Le lendemain, Antalya, soirée de démonstration de vêtement en cuir. Le vin blanc, justement, avait déjà une senteur de civet de lapin, une odeur de fumé, délicate et franchement agréable. Fermer les yeux et je me voyais devant un civet de ma mamy, période Noël. Et au goût, on avait un vin blanc, texture de blanc, c’était du blanc, pas de soucis. Mais un goût de fumé, de cuir (justement), bref, des arômes typiques de rouge. Mais c’était du blanc.
    Je n’ai jamais retrouvé le nom de ce vin, un vin turc, mais une bonne et belle surprise.

    Finalement, pour reprendre la main dans ma Cave du Faucon, un petit message qui me permet de parler de vacances que j’ai bien aimé, dans un pays que j’ai apprécié. Et surtout, dans des paysages remarquables. Ceux qui agrémentent mon petit texte.
    Une bien belle étape du Tour de France « propre ».

    03 septembre 2006

    GLOU - Champagne Mercier


    * Région : Champagne
    * Appelation : Champagne
    * Couleur : Pétillant
    * Nom : Mercier
    * Mis en Bouteille : Epernay
    * Millésime : ---

    * Prix : Cadeau d'anniversaire

    * Date de glou-glou : 24 Mars 2006

    * Occasion : On fête la mutation dans le Gard d'un ami gardois
    * Avec : Barbecue

    Si la France avait gagné, j'aurais ouvert une bouteille de ce Champagne qui est trés bon et trés léger. Peut être un peu fade en dessert aprés un Rasteau ou une grosse viande, mais délicieux en apéritif.

    Le vin (donc le Champagne), c'est la boisson, c'est aussi et surtout l'occasion. Un ami prof de math nouvellement diplômé nous a offert, lors de sa mutation à Alés, en Cévènnes, d'ouvrir cette bouteille. Il aurait pu attérir à Rouen, à Créteil, il enseignera dans une des plus belles régions du sud de la France. Ce Champagne, c'est aussi un souvenir sympa.

    Un clin d'oeil pour la rentrée "scolaire".